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L'association

L'Association pour la Psychanalyse et le Lien Social est composée de psychologues cliniciens et de psychanalystes.

Elle propose un accueil à toute personne en souffrance psychique et un accès direct à une écoute professionnelle psychologique et analytique.

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La permanence

Vous pouvez rencontrer gratuitement un.e psychologue clinicien.ne orienté.e par la psychanalyse lors de la permanence au CCAS de Ramonville 
les vendredis de 9h30 à 12
h30

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Cet espace de rencontre, d'accueil et d'écoute permet :

  • de parler de ses difficultés (personnelles, sociales, familiales et/ou professionnelles)

  • de se retrouver dans ce qui se répète et ce qui fait souffrir.

Le réseau

 

Lors des rencontres, les problèmes actuels peuvent passer par la parole et, au fil des entretiens, passer de l'urgence à l'émergence de problèmes de fond.

Lorsqu’une demande pour un travail psychanalytique se pose, vous pouvez être adressé.e à un.e psychanalyste du réseau des cliniciens de l'APLS.

Les séances sont payées à la mesure de chacun.e.

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Permanences au CCAS

de Ramonville

 

Pour nous joindre:

Téléphone 06 26 29 36 17

asso.apls@gmail.com

L'Association pour
la Psychanalyse

& le Lien Social

 

a pour but de :

 

 

  • Travailler plus spécifiquement auprès de personnes en souffrance psychique et en situation socio-économique précaire.

 

  • Soutenir une dimension politique dans la clinique au travers de groupes de réflexion interrogeant la psychanalyse dans son rapport au lien social.

 

  • Favoriser les échanges entre
    les champs de la psychanalyse, la philosophie, le travail social, les sciences humaines et l'art.

 

www.assoapls.com

L'Association pour la Psychanalyse et le Lien Social a proposé une rencontre le

samedi 27 juin 2020 sur "L'Accueil, le Transfert à l'APLS".

  

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La discussion a été introduite par Madame Geneviève Rocques, qui transmet son expérience au sein de l'Association "Recherche et Rencontre" à Toulouse.

 

Notre point de départ:

Après avoir reçu les personnes longuement à la permanence même, un dispositif en deux temps a été créé - avec en deuxième ligne un réseau de cliniciens psychanalystes prêts à accueillir des personnes en situation de précarité. Les accueillants et les personnes accueillies devaient se projeter d'emblée dans la perspective que l'accueillant ne serait pas le thérapeute. Or, le transfert s'instaure d'emblée. Comment accueillir sans créer de transfert?

Comment adresser les personnes à un clinicien du réseau? Qu'est-ce qui fait que l'adresse - non forcément géographique - aboutisse?

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GENEVIEVE ROCQUES

"L'accueil, c'est une fonction, un espace à part entière, mais c'est un espace ouvert, un passage.

Franchir le pas de la porte - on entre, mais l'accueil est un intermédiaire: on peut repartir, ressortir, si on veut.

Pour l'accueilli, il s'agit de retrouver sa subjectivité, son être de sujet (puisqu'il est libre de repartir et éventuellement de revenir).

L'accueillant peut reformuler l'expression d'un besoin d'être accompagné : "tout seul, vous n'y arriverez pas".

Le besoin d'être accompagné dans l'émergence d'une demande (ne pas juste venir parce qu'on a été envoyé).

C'est donc un premier pas: exprimer un besoin, une souffrance.

 

1. C'est un sas entre le dedans et le dehors, un premier pas.

2. une première rencontre, un contact préliminaire vers une autre relation, 

une dimension qui inclut l'affect, un premier nouage d'une première relation: une relation unique, limitée dans le temps.

"Je vous écoute, vous me parlez".

3. L'émergence d'une demande, d'un désir.

"Etes-vous prêt à vous engager?"

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Le sujet décide s'il revient ou non, on n'est obligé à rien. La dimension du "holding" chère à Winnicott.

L'accueillant peut aussi dire "Je ne vous sens pas prêt".

 

Hiérarchiser les besoins: vitaux (logement, alimentation)

différenciés du désir (accéder à une subjectivité).

 

L'accueil est un passage sur le chemin vers les bureaux, ce n'est pas un lieu où la personne est invitée à tout déverser. A qui dire quoi?

"Etes-vous sûr de vouloir en dire autant?". Il s'agit d'introduire une temporalité  "Vous allez revenir".

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